Comment j’ai découvert l’origami :

J’ai découvert l’art du pliage par mon père lorsque j’avais 5 ans. Un jour, il m’a parlé d'artistes qui savaient transformer une simple feuille de papier en animaux. J’ai voulu essayer et depuis lors, je n’ai jamais arrêté.

Comment j’ai appris l’origami :

J’ai commencé l’origami tout seul en pliant des modèles simples disponibles sur l'internet. Chaque printemps, j'apprenais aussi quelques modèles plus difficiles enseignés par Charles Esseltine qui animait un atelier au « Cherry Blossom Festival » de Cupertino (Californie). A huit ans, je suis tombé sur le premier livre de Satoshi Kamiya dans une librairie. Ce livre m'a introduit aux modèles super complexes et m'a permis de beaucoup m’améliorer au niveau des techniques de pliage.

C'est en France que j'ai participé à ma première convention d'origamis. J'y ai découvert d'autres types de papier que le kami 15 x 15 cm et le papier d'emballage. J'ai découvert aussi là-bas les aspects sociaux et créatifs de l’origami. J’ai pu rencontrer de nombreux autres créateurs et plieurs. Suite à cette convention, je me suis inscrit à un forum francophone d’origami où j’ai appris à résoudre des CPs.

Les Olympiades d'origami (IOIO) m'ont fait travailler le modelage. En 2017 et 2018, je me suis classé 20ème.

Comment j’ai appris à créer :

J’ai commencé à créer mes modèles juste en improvisant avec du papier et en utilisant les nombreuses séquences de plis retenues de toutes mes années de pliage. Depuis 2021, je crée plus méthodiquement en choisissant d'abord un sujet. Le plus souvent, je commence par créer la tête d’un animal, puis j'invente progressivement le reste du corps.

Comment je choisis mon papier :

Il existe un grand nombre de papiers d'épaisseurs et de textures différentes. Pour mes modèles, j’utilise le plus souvent du papier de soie car il est très fin et lisse, ce qui me permet de mettre beaucoup de détails. Il est aussi suffisamment rigide pour tenir un modelage tridimensionnel. J’utilise aussi du Unryu, un papier plus fibreux qui donne un effet de pelage. Il n’existe pas de papier meilleur qu’un autre. Tout dépend de la structure et de la taille du modèle ou, plus généralement, de l’effet que l'on veut obtenir.